Friday, June 25, 2004

Comment profiter des touristes

Notre tour guide prive (qui sera decrit dans une autre entree) de Todos Santos etait interessant mais cher (120 USD chaque). Nous avions un transport prive (minibus) jusqu'a Huehue (Huehuetenango), puis un guide ne chercherait pour faire une visite de quelques sites autour de Huehue, une visite du marche, et puis nous avions la possibilite grace a un autre transport prive de visiter des sites interessants entre Huehue et Todos Santos.

Et maintenant les problemes. En arrivant a Huehue, notre guide nous dit que son agence de voyage lui a dit que c'etait du transport public (le temps deplacement vient de doubler). Notre agence de Pana lui dit que c'etait prive. En attendant que le tout se regle, nous allons visiter des petites ruines mal restorees durant les annees 40s par une grande companie de fruit responsable du terme "republique banane" (elle a convaincu les E-U de subventionnner un coup d'etat dans un Guatemala democratique pour lui imposer un dictateur ami). Le site n'etait pas tres interessant et notre sympatique guide, Freddy, etait au telephone parlant aux agences de voyage pour voir ce qu'il devrait faire.

L'agence de Pana concede apres une heure que le transport n'etait pas prive, mais etant donne notre intransigence, il cede et nous avons notre transport. Tout ce que ca a pris est qu'on dise qu'on allait retourner la journee meme a Pana et que Stephane allait montrer une belle phrase de son Berlitz au cambron (a la mere de Stephane, nous nous excusons pour ce mauvais language, au Guat, ca veut plutot dire, mauvais garcon) de l'agence de viaje qui demande en utilisant la forme polie evidemment, un remboursement.

En bout de ligne, nous avons eu notre transport pour y aller, mais la deuxieme journee notre chico soudainement nous annonce que le transport Huehue-Pana n'est plus inclu dans le tour (en disant en plus que ce n'etait jamais inclu). Apres une longue conversation entre le chico et Stephane incluant plusieurs:

- ?Comprede?
- No entiendo, ayer dijo que...

Chico dit qu'il est pret a garantir le retour pour la modique somme de 10USD, puis de 5USD. Apres une demi-heure, il dit que nous pouvons revenir gratuitement si et seulement si l'autobus decide de s'arreter (pas d'argent, pas de garanties). Il termine en disant que l'autobus passera dans 5 minutes et qu'il faut se depecher. Nous nous depechons pour arriver au "pickup". Apres une attente de 30 minutes, aucun minibus s'arrete, seulement des anciens BlueBird quebecois decores de couleurs vives avec des mecs qui crient "Xela, Xela". Nous decidons alors d'attendre un autre 15 minutes et que nous prendrons n'importe quoi qui va dans la direction general de Pana. Apres un total de 45 minutes, notre bus arrive et tout est correct. De ceci, nous retenons deux choses:

1 - Si un tour est fabrique sur mesure pour nous, il faut que tous soit ecrit noir sur blanc.
2 - Il ne faut jamais confondre l'heure guatemalteque avec l'heure internationale. Les regles sont les suivantes:
> 5 minutes guatemalteques equivalent a 30-59 minutes internationales
> Tout rendez-vous a xxh00 peut avoir lieu entre xxh00 et xxh59

Thursday, June 24, 2004

Panajachel - La visite du Lac

Pour notre premiere journee complete a Panajachel, nous avons decide de faire une visite de trois villages, San Juan, Santiago et un autre (on peut voir notre interet pour ce troisieme).

La partie interessante de la visite n'etait pas les villages, mais plutot le panorama impressionant. Nous savons qu'on est blaze quand ca prend trois volcans alignes pour nous impressionner.

San Juan est un village colle a un volcan reconnu pour son marchee, mais etant donne que Catherine avait vide le marche d'Antigua, elle s'est retenue. Nous avons profite pour faire le tour. C'est impressionant comment le mais est capable de pousser partout, meme dans du sable... et tout le monde semble faire une culture dans leurs jardins.


Santiago etait semblable, mais Catherine ne pouvait finalement plus se priver de la joie qui vient de voir Stephane negocier pour acheter des souvenirs.

Le dernier village etait semblable a Santa-Catarina. Nous n'avons pas fait vraiment visite, nous avons seulement visite un marchand de potterie. Stephane a finalement achete quelque chose, 2 assietes.

Apres la visite, nous avons decide de ne pas passer plus de temps a Pana, et avons trouve un beau tour pour visiter Todos Santos, un petit village dans le nord-ouest du pays. Bref, de quoi se depayiser un peu.

Thursday, June 17, 2004

Panajachel - Santa Caterina

Nous sommes arrives aujourd'hui a Panajachel, un ancien lieu de migration des hippies. La ville n'est pas tres belle, mais elle avoisine un enorme lac, le Lago de Atitlan. Le lac est a 1500m d'altitude (300m de profond) et est le resultat de multiples eruptions volcaniques. Nous sommes donc entoures de volcans (dont le plus grand en Amerique centrale) et avons une vue sublime sur le lac.

Ne voulant pas gaspiller une precieuse journee a ne rien faire ici, nous avons pris un pickup pour visiter un village appele Santa Caterina. Les enfants veneraient Catherine comme une sainte parce qu'elle est s'est pointee equipee de stylos et de planeurs. Rapidement, nous avons ete entoure de tous les enfants du village (pop. 1820).

C'est l'heure du souper. Nous allons essayer d'etre plus disciplines pour les prochaines nouvelles. Nous ne voulons pas perdre notre support du Quebec.

Hasta la proxima

Monterrico

Nous avons decide de faire un peu de plage en allant sur la cote Pacifique (une premiere pour Catherine). La plage est volcanique. Elle est composee de sable noire, tres beau, mais chaud. Nous sommes partis lundi pour eviter les foules de fin de semaine, le resultat de ca etait qu'a certaines places, les plages etaient recouvertes d'ordures (c'est un probleme dans la ville).

La ville etait deserte parce qu'il y avait des festivites pour la fete des peres (aussi, il n'y avait pas de touristes). Trouver des hotels et restos n'etaient pas facile.

Nous voulions faire qu'une chose a Monterrico: voir des tortues de mers (tortuga del mar). C'etait la premiere chose que nous avons fait en arrivant. Nous avons ensuite organise une sortie pour voir les oiseaux de la region, mais l'oiseau le plus interessant qu'on a vu n'est etait pas sauvage, plutot un pelican qui passe ses journees dans un cafe appele Taberna del Pelican (on suppose qu'il est blesse a une aile).

Apres ca, c'etait de la playa, hamacas y darquiris. Les trois mots d'ordre etaient les suivants:
Tran-Qui-Lo

Coban le retour

La journee a commence merveuilleusement quand nos guides se sont reveilles 1 heure trop tard (sauf pour Jose). Nous avons donc pris les choses en main pour dejeuner a l'hotel. Nous etions une vingtaine, et la cuisine etait trop petite. Ca combine au fait que les Guatemalteques sont un peu lents, nous avons attendu 1 heure pour nos jus de najanga (qui etait du tang). Nous croyons que pour le tang, il devait aller en ville en trouver. Pour les tomates, ils ont du en faire pousser et pour les oeufs, ils ont du trouver des poules.

Nous nous sommes rendu au Biotopo del Quetzal pour observer la faune. A 1h00 de l'apres-midi, il n'y en a pas. Note drole, une fille de notre groupe a vu un rare Quetzal (oiseau officiel du Guatemala), non pas dans le parc, mais du resto a cote.

Apres de multiples arrets et d'attentes (entre autre pour laver les minibus), nous sommes arrives a notre hotel un peu tanne de nos guides Eric et Emilio, mais Jose etait toujours aussi cool.

Coban, la huitieme merveille du monde

En arrivant au petit village de Languin, nous avons pris un merveilleux dejeuner d'oeufs, frijoles et tortillas (sans plantanos, a la joie de catherine). Le cafe etait dillue et servi a la guatemalteque, 50% cafe sans gout, 50% sucre. C'etait reelement un dejeuner pour demarrer le voyage en lion.

Le premier site que nous avons visite etaient les grottes de Languin. Il y a une histoire comme quoi Cousteau y est alle avec une equipe de 8 pour en explorer l'etendu. Apres une semaine, il n'a pas trouve de sortie (ce qui explique la chaleur) et croyait que les cavernes pourraient se rendre jusqu'au Mexique. Catherine a decouvert de nouveaux muscles en escaladant une parois, mais n'etait pas du tout impressionnee etant donne qu'elle a vu meilleur en France.

Apres etre sortis des grottes, nous etions recouverts de mierda de chauve-souris et avons descendu en tube la rio Lanquin dont l'eau emane des grottes.

Pour ce rendre a nos prochaines destinations, nous avons pris des pickups. Nous avons visite rapidement (max. 1/2 heure) une plantation de cacao et de cardammone. Ils ont fait une demonstration d'une plante utilisee dans des teintures en nous beurrant le visage.

En se rendant a Semuc Champey, nous avons decide de se laver en sautant d'un pont au dessus de rapides meutrieres (stephane: c'etait correct, j'ai fait mieux quant..., catherine: j'ai failli perdre un verre de contact).

En arrivant a Semuc Champey, il y a une belle affiche qui annonce la 8e merveille du monde. C'est une serie de petits lacs formes dans sol de calcaire. Tres beau, mais n'avions pas assez de temps pour explorer et nager. Les guides voulaient qu'on descende l'aide d'une corde explorer une grotte, mais apres qu'un eclair est frappe l'eau plus loin, nous avons d'abandonner l'idee. Despues, l'hotel. L'hotel etait tres beau et avait des fleurs de Zen tout autour (sauf plus gros).

Le souper etait so-so, et nous sommes sortis dans un bar local danser pour celebrer la fete d'une Irlandaise. Tristement, nous n'avons jamais vu la pinata annoncee par les guides.

Coban, depart

Nous avons achete deux billets pour un tour guide des merveilles de la region de Coban, los cuevos de Lanquin y los lagos de Semuc Champey. Nous sommes partis pour la fin de semaine et la meteo semblait nous etre finalement favorables.

Un minibus est venu nous chercher a notre hotel quand nous etions entrain de finir des bieres. Lorsque le guide nous a vu, il nous a dit qu'il etait recommande de boire dans l'autobus parce que: "No hay un problema, es Guatemala". La fin de semaine commencait a prendre forme.

Nous sommes alles chercher un autre minibus, ainsi qu'une vingtaine de passagers (assez gros comme groupe) qui etaient majoritairement des jeunes americains d'une ecole d'espagnol. Les 7 heures de routes qui ont suivis etaient penibles: les sieges etaient trop petits et les Americains discutaient comment dire des vulgarites en espagnol.

Nous sommes finalement arrives a Coban, le minibus s'est arrete devant une cafeteria locale qui servait les delices locaux; nous sommes alles a cote, a une pizzeria. Une demie-heure apres avoir termine de manger, les guides nous ont emmenes a notre hotel, evidement le moins cher en ville.

Apres avoir depose nos sacs, nous avons eu une courte reunion lors de laquelle une Anglaise nous a decrit ses colocataires Carlos y Luis, des coquerelles. Quand la reunion s'est terminee, nous avions le choix de prendre une biere, mais nous avons decide de retourner dans notre chambre pour tuer nos colocataires, puis dormir quelques heures avant notre depart a 5h00.

La fine cuisine guatemaltheque

Apres etres revenus du marche de Chichi, nous avons decide de gouter aux delices culinaires du Guatemala. Precedement, nous avons trouve la bouffe un peu fade: plantins (plantano), feve (frijoles) et tortillas (tortillas). C'est la raison pour laquelle, durant nos derniers cours d'espangnols, nous avons demande a nos profs quels etaient les meilleurs plats guatemaltheques, ainsi que ou se trouvaient les meilleurs resto. Nous avons decide d'aller a La Fonda de la Calle Real et de se payer la traite.

Le repas s'annoncait bien. Il y avait la un service impeccable dans un decor typique. Sur le menu, nous avons trouve deux plats qui combinaient le meilleur de la cuisine locale, dont des Chiles Rellenos. Pour accompagner le tout, nous avons commande une bouteille de vin tinto chilien, le Casilliero del Diablo (il n'y a pas de vin guatemaltheque, seulement de la biere ou du rhum).

Le vin etait bon et avait sur la bouteille un beau petit diable dont le regard nous hanterait au courant du repas. Stephane a eu trois ragouts sans gout et de texture bizarre accompagne de fecule de mais et de riz. Le riz etait particulierement reussi. Catherine quant a elle s'est regalee de plantanos, frijoles et tortillas. Notre diable riait de nous quant nous essayions de cacher notre degout aux gentils serveurs.

La lecon de cette soiree-la:
Il y a des plaisirs de tous les sens aux Guatemala sauf pour le sens du gout.

Pacaya

A deux heures de route de Antigua, il y a un beau volcan nomme Pacaya. Lors d'une belle journee, on peut voir les crateres de plusieurs volcans voisins. C'est la raison pourquoi nous avons decider d'y aller quand il pleuvait.

Il faisait beau ce matin-la. On venait de terminer nos cours d'espagnol et le dos de Stephane allait mieux. Nous avions deux choix:

- Finalement visiter un peu Antigua;
- Visiter le volcan

Nous avons opte pour le deuxieme choix quand nous avons remarque qu'il y avait des celebrations religieuses (on croit la sainte christie ??).

Apres les deux heures de route, nous somme arrives a la base du volcan. Nous avons entamme la monte precedes d'un guide portant des grosses bottes de caoutchou et suivis d'un jeune sur un cheval qui criait en un francais des plus parfaits: Taxi, taxi.

Une heure dans la montee, Catherine, par manque d'oxygene, etait incapable de prononcer le mot "Si" ou "Yes" au jeune ou meme de lui faire signe.

Finalement, nous sommes arrives a un plateau ou le guide nous a calmement dit que nous allons voir si nous pourrions continuer parce qu'avec les orages electriques (les cheveux de tous auraient horrifies n'importe quel coiffeur, incluant mon barbier, George). Il nous a dit que c'etait un "poco peligroso". Je soupconne que c'etait pour lui, il portait des grosses bottes de caoutchou. Nous avons parcouru le plateau ne voyant que 2 metres devant nous. Le sol n'etait que de la cendre volcanique (imaginez un peu marcher quelques heures dans 2 pieds de sable) et l'humidite etait assez elevee pour nous empecher de respirer correctement.

Vingt minutes apres avoir commence a monte la pente finale (~5m/minute). Nous avons decide de redescendre. Le guide nous a explique: "Ahora, es peligroso" et nous avions perdu un quart de notre groupe.

La descente etait amusante pour ceux comme catherine et moi qui avions des bottes de marches. On descendait a grands bons. Pour ceux en flip-flop, ca prenait plus longtemps. L'aventure a termine avec un Canadien qui s'est blesse au genou. En y repensant un peu, Catherine voudrait bien refaire le tout, mais en prenant le taxi.

Chose interessante, nous avons entendu d'un autre Canadien dans le groupe (qui travaillait comme chocolatier et qui demenagera sous peu au Guatemala) que le chocolat guatemalteque est un des meilleurs au monde et qu'a Panajachel, il y a un excellent chocolatier. A suivre...

Chichicastenango

Dimanche, c'est la journee du marche. A Chichicastenango, il y a le plus gros marche traditionnel du pays. Les mayas de toute la region y vont pour vendre leurs produits.

Aux oreilles de catherine, ca veut dire preparer notre demenagement. Concretement, ca veut dire acheter des masques, tissus, et un sac pour transporter le tout. Cependant, le point culminant est plutot les stylos que nous avons donnes aux enfants qui quetaient.

Habitaciones

A Antigua, nous avons eu trois hotels:

Premier hotel, posada ojar (2 nuits):
Tres, tres propres et sympatique, mais tres buyant, tres tot. Systematiquement, a 5 heures AM, des livreurs de gravier (du moins on soupconne) deversent des tonnes et des tonnes de graviers devant la porte de l'hotel. Cependant, nous avions ete averti par le proprio:
No es muy tranquilo despues las cinco de la manana.

Deuxieme hotel, Mochilero (1 nuit):
Pas cher, avec un peu trop d'odeur de moisissure.

Troisieme et dernier hotel, Hotel Don Quixote:
Pas donne (un gros 100Q ou 18CAD), mais les draps sentent le savon, les gens sont sympas et il y a le cable (stephane a vu la defaite creve-coeur, match 6 flames-lightning). C'est devenu notre base d'operation. Nous gardons trois sacs ici pour partir visiter avec moins de sacs. (catherine a deja rempli tous nos sacs, plus un nouveau de choses pour l'appartement).

La folie des planchers

Une particularite des Guatemalteques est leur obsession de la "proprete" de leurs planchers. Lors d'un lunch, nous avons remarque que dans un interval de 2 heures, ils ont lave le plancher 4-5 fois. Nous croyons avec possiblement la meme eau. Pourquoi? No lo se, mais il y a quelques theories qui courent:

1) Theorie du prof d'espagnol de catherine. Les rues sont tellement poussiereuses que c'est un necessite
2) Theorie de Stephane. Si l'important en terme de proprete, est que la moyenne des surfaces soient propres, alors si le plancher est tres, tres reluisant, ca evite d'avoir a nettoyer les murs (et croyez-moi, ca ne pourrait pas faire du mal).

Cours d'espagnol

Apres la viste chez le medecin, nous avons eu notre premiere journee de cours conjoints d'espagnol. L'ecole Ixchel n'etait pas trop cher et offrait quelques services dont l'internet et le lavage. Nous avons negocie un meilleur prix de 10USD chaque etant donne que c'est la saison basse (160USD pour les deux). Cinq heures de cours prives chaque pas jour (catherine pour 5 jours, stephane pour 4). Stephane, le traducteur designe du couple, s'est amuse a apprendre la grammaire de base de l'espagnol dont le present, le passe, l'imparfait et le future. Catherine apres la deuxieme lecon s'est fachee apres son prof pour qu'il lui dise comment commander biere et bouffe (soyons honnetes, qu'est ce qui est plus important). Apres les cours, Catherine a passe son examen qui incluait une petite conversation:

- comment t'appeles-tu? (como te llamas)
- je m'appelle catherine et j'aimerais une biere et de la bouffe. (yo me llamo caterina y necessito cerveba y comida. pronto)

La sante et le tier monde

Comme certain d'entre vous le savent, j'avais des problemes de dos avant de partir (stephane). Apres quelques incidents ou Catherine et moi voulions visiter tous les hotels en portant sur le dos nos gros sacs, la situation s'est aggravee. J'ai donc achete des antinflammatoires d'une pharmacie a Flores. Ca m'a temporairement aider, mais une fois rendu a Antigua, la situation s'est deterioree.

La journee de mon premier cours d'espagnol, j'ai eu des troubles digestifs (a cause de la force des antiinflammatoires) en meme temps que mon dos m'empechait de me lever. Pour la premiere fois du voyage, les petits Guatemalteques etaient plus grands que moi;) J'ai rate mon premier cours tandis que Catherine est alle au sien. Quand elle est revenue, j'ai donc decide de me promener comme crabe au travers les rues de Antigua a la recherche d'un medecin. Nous avons constate quelque chose d'incroyable:

A Antigua, personne n'est malade l'apres-midi.

Ca peut sembler bizarre, mais les heures des medecins et des cliniques sont de 9h00-12h00 suivi de 14h00 a 17h00, mais les medecins n'etaient jamais la en apres-midi. La deuxieme decouverte est la suivante:

Si quelqu'un se fait mal a Antigua, personne ne sait ou se trouve un medecin.

Nous avons fait le tour plusieurs fois de la ville en demandant en tres bon espagnol: ?hay medicos in Antigua? Tout le monde nous guidait vers des lieux ou les medecins etaient absents. Personnellement, je crois qu'il trouvait ca drole, un crabe a la recherche d'un medecin.

Finalement, sur la Avenida Santa Lucia, j'ai trouve une clinique ouverte 7 jours/7. J'ai parle au dirigeant de la clinique et il a fait venir un medecin qui ne parlait au mot d'anglais ou de francais. Grace au Berlitz que j'ai recu en cadeau (merci maman et papa), j'ai explique clairement mon probleme ("ayoye aqui"). Il m'a fait quelques compliments a propos de la qualite de mon espagnol ("no entiendo, ?que dice?"). Finalement, il m'a dit que j'avais de l'inflammation dans mon nerf cianique (dans le bas du dos). Il m'a prescrit 2 pillules et 5 jours d'injections de cortisones. Prix: 200Q pour la consultation et 500Q pour les medicaments, total: 700Q ou 120CAD. En bout de ligne, la decision etait simple, 120$ vs 200$ X 2 pour changer la date de depart de notre vol. Note: le salaire moyen est de 120 usd par mois pour un travailleur.

- Muchas gracias doctor
- No problema, cangrejo, buen viaje

Et 6 jours apres, je monterai un volcan...

Antigua la riche

En contradiction a Guatemala ciudad (le centre-ville ou se trouve la station d'autobus), Antigua (la vielle capitale du Guat) n'est pas une metropole. Avec sa vielle architecture coloniale et son decor pictoresque (elle est entouree de volcans), elle est le choix des touristes pour decouvrir la culture guatemalteque. Entre autre, elle a plus de vingts ecoles (officielles) d'espagnol. Ce qui est un peu moins evident a plusieurs touristes est comment la ville n'est pas representative de comment vit la population generale. Cette ville est riche. Elle ne manque que rarement d'electricite, et sa population a acces aux services de bases qu'offre le Guatemala comme l'education primaire gratuite (dans les villages, il n'y ni pas assez d'enseignant, ni la volonte des parents de se priver de la main-d'oeuvre de leurs enfants).

Comme on disait, Antigua est belle, elle est riche, et elle n'est certainement pas le Guatemala...

Guatemala, la ciudad

Quelles sont les joies de voyager dans un pays nouveau? Je peux facilement en penser a deux:

- visiter des merveilles de la nature;
- subir des chocs culturels;

Ce qui nous interesse n'est pas de passer du temps dans une grosse ville bruyante et potentiellement dangereuse (du moins jusqu'a ce qu'on apprenne quoi faire et quoi eviter). C'est la raison pourquoi notre sejour de 15 minutes dans la station d'autobus nous a suffi, et que nous preferrons user de notre temps ailleurs.

Wednesday, June 16, 2004

Manque de temps

Nous aimerions nous excuser pour notre manque de temps pour ecrire nos aventures. C'est vraiment parce que nous n'avons pas beaucoup de temps libre (ou quand nous en avons, nous n'avons pas d'internet). Nous allons donc faire le bilan des dernieres journees...

Tuesday, June 01, 2004

Repos et depart pour Antigua

Aujourd'hui, nous partons pour Antigua a 22h30. Un bus de nuit. Nous avons trouve un service qui offre la connexion pour Antigua (ca nous evitera de se perdre a Guatemala City). Nous pensions peut-etre aller a Coban, mais ca aurait pris plus de temps. Catherine a decide de prendre des cours d'espagnol parce qu'elle aimerait pouvoir parler aux gens de la place (i.e. commander de la nourriture, demander de l'information).

Catherine: "Etant donne que je n'ai aucune connaissance de cette idioma qui n'est pas la mienne, il me semble que je rate une partie du voyage".
Stephane: "C'est cool"

On va arriver a Antigua demain matin ~7h00. D'autres nouvelles a suivre.

Tikal et les ruines Maya

L'autobus qui nous a amene au site etait bonde parce que tout le monde voulait eviter la "calor" (Catherine explique: espagnol qui veut dire chaleur) du midi. Le trajet a pris 1 heure + 1 heure pour quitter la ville a reculon (toutes les rues etaient bloquees par des gens qui ont stationnes leurs auto en double).

Nous avons pris un guide (pourquoi s'en priver) qui parlait tres bien anglais. Stephane: Catherine a compris les mots "Temple" et "Maya". Catherine: "c'est pas vrai, j'ai compris la moitie".

Point de vue faune, le premier animal que Catherine a vu etait le mysterieux ardilla (ecureuil). Nous n'avons pas vu de renards :(, mais avons vu des singes-araignees :) et de beaux oiseaux. Nous avons rate un toucan parce que Catherine voulait prendre une photo du beau et bronze Esteban (Stephane).

Nous avons pris deux rouleaux de photos. C'etait tres impressionnant. Nous avons escalade deux temples (en empruntant des echelles de 50m de haut). Vue splendide sur la jungle (il parait que des scenes du Return of the Jedi on ete filme la, a verifier). Esteban s'est mis a poser trop de questions et Catherine s'est deshydratee (portant le sac et refusant de boire de l'eau). Conversation frequente:

Catherine: "Il fait chaud".
Esteban: "Bois de l'eau... tu vois tu peux suer des jambes".
Catherine: "Tu m'ennerves...".

Nous avons diner chez un "commodore" (resto fast-food). Le tour a pris 4 heures et peu apres, il y a eu un orage que Catherine a qualifie de "rafraichissant". Avant de prendre l'autobus, Catherine a faire le tour des magasins pour acheter des souvenirs.

De retour a Flores, nous avons soupe, puis achat de billets para Antigua.

Nos impressions de la journee:
Catherine: "St'ait l'fun"
Stephane: "A mon avis, c'etait correct."

Flores, Guatemala

Nous sommes partis de Caye Caulker a 8h00, et avons pris le premier autobus vers la presque-ile de Flores. Flores est la capitale de la region "el peten", la plus grande du Guatemala. Nous avons passe la frontiere sans probleme, meme si Catherine, apres avoir quitte le Belize insistait de retourner au Belize (elle soupconnait que l'autobus n'allait pas nous suivre). A la frontiere, nous avons pris nos premiers tacos (3 Queztals/taco, donc 1 CAD pour 2 tacos). Se fut notre premiere experience avec la nourriture fade du Guatemala.

Apres le trajet de 5 heures, nous sommes arrives a Flores. Nous avons trouve une chambre d'hotel avec balcon et vue sur le lac pour 14 USD / nuit. Nous avons dine dans une pizzaria proche de l'hotel et avons pris des sandwich avec du pain (ciment) guatemaltheque. La nous avons entendu le merveilleux accent du Cegep du Vieux-Montreal discutant comment on devrait mener une revolution contre Charest.

Nous avons soupe dans un restaurant-quai (expression de Catherine). Bonne pizza. Nous avons pris une biere sur notre balcon bien frais et nous sommes couches tot parce qu'on planifiait quitter pour Tikal a 5h00.

Caye Caulker, Ile du corail

Notre deuxieme journee, nous avons compris ce que tout le monde faisait sur l'ile: de l'apnee, de la plongee et des sports aquatiques.

Nous nous sommes inscrits a une demi-journee d'apnee (20USD chaque). C'etait super beau. Nous avons eu trois sites d'apnee. Dans chacun, nous avons nage avec les poissons tropicaux.

Au premier site, Catherine s'est fait mordre par le corail (elle s'en plaint encore). Au deuxieme site, Stephane s'est fait attaque par des raies (plus d'une dizaine) et Catherine s'amusait a rire de lui et de prendre des photos. Stephane a perdu un demi doigt. Au troisieme site, Stephane a retrouve son doigt dans la gueule d'un requin qui dormait paisiblement.

S'etait une journee parfaite et avons pris plusieurs photos (que nous allons publier des notre retour).

Pour notre soiree, Stephane s'est paye un massage chez une grosse Mayenne (corrigez-moi si je l'epelle mal). Catherine: "ENFIN!!". Ensuite, on s'est achete un bouteille de rhum et de coke que nous avons bu sur la plage apres avoir souper au Rasta Pasta. La soiree est le meilleur temps de la journee car il vente et fait moins chaud.

Arrivee sur Caye Caulker

Nous avons pris un bateau taxi vers l'ile. C'etait un voyage de 45 minutes durant lequel Stephane (non pas par mechancete) a ignore Catherine pour parler a un Americain qui habite Belize City et qui travaille sur l'ile. Catherine a profite de la vue et du vent. Du soleil aussi; en arrivant, elle etait deguisee en une tomate bien mure. Nous avons vu une ile artificielle, un complexe-touristique, qui coute 8000USD a louer pour une journee qui inclue un terrain de golf et une armee de valets. Le contour de l'ile est d'une couleur bizarre a cause du systeme d'epuration de l'eau. Il parait que le proprio essaye de le vendre a 35M USD. Nous pensons que c'est un peu trop cher. Nous, on ne paierait pas plus de 10M pour l'acheter.

Une fois arrivee, nous avons decouvert que la combinaison de la siesta (les magasins sont fermes entre 11h00 et 15h00) et de la saison basse fait qu'il n'y a pas de restaurants ouverts (nous n'avions pas encore manges et Catherine ne se plaignait pas). Nous avons fait le tour de l'ile en essayant de se trouver une chambre simple, mais propre. Apres une "promenade" de 1h avec nos sacs sur le dos, nous avons trouve une petite cabane propre a 30 secondes de la plage, et puis nous avons trouve le seul resto ouvert le Rasta Pasta bar.

Petite note: le Belize est une ancienne colonie anglaise qui a plus d'affinitee avec les iles des Caraibes que de l'Amerique latine (du moins sur la cote atlantique).

Nous avons fait le tour le l'ile (activite qui prend un gros 10 minutes). Nous avons trouve la plage publique (aussi appele "le bloc de ciment d'ou on saute pour aller se baigner"). Catherine y est allee de coeur joie. Decouvrant que le courant etant assez fort (il y avait un orage a quelques km de la qui nuisait a la paisibilite de l'eau). Elle a demande secours a Stephane qui lui a repondu calmement de nager vers la partie peu profonde. Apres une tentative ratee de la part de Catherine, une touriste americaine, voyant que Stephane n'aidait pas Catherine, lui a explique comment sortir de l'eau.

Cette aventure nous a creuse l'appetit. Nous sommes alles souper au resto le plus vivant de la place esperant qu'il s'agissait d'un point de depart pour des activites nocturnes. Le resto, qui s'appelait, croit-on le Reggae Bar, servait un tres bon barracuda et un mauvais red snapper (on suppose que quelqu'un pourrait nous trouver la traduction). L'ambiance etait a la fete pour les deux couples dans le resto avec une mauvaise musique de reggae qui reprenait les grands succes americains des annees 60 et 80s en plus d'ajouter des standards de jazz comme Take Five de Dave Brubeck (aucune idee comment ils faisaient pour du jouer du reggae sur du 5/4).

Apres le resto, nous avons fait le tour de l'ile (un autre 10 minutes) a la recherche d'animation sans aucun succes. A 9h30, l'ile est morte. Nous avons regarde Finding Nemo a la tele.

Soiree plate.

Belize City

Belize City est une ville avec des coins touristiques. Beaucoup de touristes americains dans notre coin (on soupconne que c'est parce que les Europeens ne sont pas encore en vacances). Ils sont gros, bruyants et fiers d'etre americains.

Comme on s'attendait, on s'est fait accoster plusieurs fois. Catherine trouvait ca un peu aggressant. Nous avons decide qu'il serait sage que Stephane ne porte pas son bandana rouge qui sucitait des appels "Blood" des locaux. Blood est un gang de la place, et etant donne que Stephane semblait de la place, on le prenait pour un bandito ;)

Nous avons passe la journee a faire le tour de notre coin. En soiree, nous avons decouvert que dans notre coin touristique, il n'y avait ni lumiere, ni resto ouvert, excepte un a prix excessif. Il aurait surement fallu qu'on prenne un taxi pour aller dans un autre quartier (plus vivant), mais on etait fatigues.

Conclusion, en arrivant, on pensait peut-etre rester quelques jours la, mais rapidement, on a change d'idee. On est parti le lendemain matin vers Caye Caulker.

Depart pour Belize

Le depart de l'aeroport PET s'est bien deroule. Le premier vol pour Charlotte s'est fait dans un petit avion avec ~20 passagers. Il y a eu des turbulences pour les 2 heures de vols qui n'a pas reveille Stephane. Catherine, elle, lisait tranquillement en grinsant des dents. Le deuxieme vol vers Belize city etait beaucoup plus calme. Ce calme n'a aucunement affecte le sommeil de Stephane. Catherine, en a profite pour dormir un peu.

Catherine a eu un petit choc de chaleur en arrivant. Avec l'humidite il faisait 42C. Elle a decouvert qu'un corps humain peut suer de partout. On s'est trouve un bel hotel d'un style colonial, cher, mais sympatique.