Thursday, July 15, 2004

Exemple de conversation avec une Catherine fictive

Voici un exemple de conversation entre Stephane, Catherine et Stephane qui imite Catherine en attendant un autobus:

Les acteurs:
sv: Stephane
ccc: Catherine
ccc(sv): Stephane qui joue le role de Catherine en imitant parfaitement la voix de Catherine (parfaitement comme dans "Stephane parle parfaitement espagnol")

Le script:
-sv: Catherine, je me demande d'ou viennent tous les frijoles. Tout le monde au Guatemala semble en manger
-ccc (reelle): Ca vient des magasins. Je ne crois pas qu'ils cultivent les beans noires partout et c'est sur que les Guatemalteques ne perdraient pas leur temps a les mettre en puree.
-sv: Peut-etre devrait-on en acheter comme souvenir? Si jamais le Guatemala nous manque, on pourrait ouvrir une boite.
-ccc: non
-sv: Peut-etre en revenant, il y aura un accident dans l'avion. Nous serions pris sur une ile deserte avec les frijoles comme notre seule source de nourriture. Possiblement avec des plantins...
-ccc: ...
-sv: Que ferais-tu dans une telle situation?
-narration: A ce point-ci, catherine est tannee de parler a stephane, stephane prend donc la releve pour catherine
-ccc (sv): Je prefererai mourrir!
-sv: Mais pourquoi? Quand tu te reveillerais en disant: "J'AI FAIM!!", peut-etre pourrions-nous nous nourrir, regagner nos forces pour ensuite aller pecher du bon poisson.
-ccc(sv): Tu m'enerve! Je jeterais les conserves a la mer
-sv: Pourquoi? Je pourrais en manger et aller pecher tout seul...
-ccc(sv): Non, je ne filerais pas. Je voudrais me coller.
-sv: A ok

Tuesday, July 06, 2004

Copan, Honduras

Avant de partir en voyage, nous avons decide de garder un equilibre. Un peu de plage, un peu de culture et d'histoire et un peu de sport. Apres notre sejour de plein-air a Todo Santos, nous voulions visiter le grand site maya Copan au Honduras.

En magasinant notre tour, nous avons remarque qu'une agence semblait avoir des prix qui etait la moitie de ceux de leurs competiteurs. Pourquoi? parce que les competiteurs ne sont pas des competiteurs, mais achetent les billets chez notre premiere agence. Ah, l'art de trouver le voyage le moins cher...

Donc c'etait 60 USD chaque pour aller a Copan, ca incluait tout: transport prive, logement pour une nuit, frais/pot-de-vin frontaliers et entree avec guide au parc national de Copan.

Etait-ce facile d'entrer au Honduras? Nous n'avons jamais eu a parler a qui que ce soit sauf notre chauffeur qui emprunta nos passeports 5 minutes et qui nous les retourna avec une etampe du Honduras et un bout de papier avec deux etampes, une guatemalteque et une honduracienne, pour indiquer que nous faisions un tour de Copan. Durant le chemin inverse, le garde frontalier de l'Honduras ne fit qu'enlever le papier pour indiquer que nous etions de retour au Guatemala (nous n'avons jamais parler a qui que ce soit du cote guatemalteque).

L'arrivee se fit sans probleme, nous avons ete approche par des gens d'un hotel des notre arrivee. Notre chauffeur nous dit d'aller avec eux et tout etait correct. Apres le diner et une courte siesta (il faisait quand meme 35C la-bas a midi), nous avons fait un tour a cheval dans les montagnes pour visiter des ruines et pour voir un peu du paysage. Nous fimes cette visite avec un couple quebecois (Daniel et ...) qui travaillent au Guatemala. Ce fut une drole de coincidence parce que le lendemain c'etait la Saint-Jean...

Nous nous sommes rendus au site de Copan a 8h00 pour commencer notre visite. Des que la secretaire du parc arriva, nous avons rencontre notre guide. Un hombre surnomme "el nino". Il parait que son surnom ne vient pas du fait qu'il est une anormalite meteorologique (ce qu'il n'etait pas), mais plutot du fait qu'il a commence de mener des visites a l'age de douze ans... Notre guide semblait etre mieux instruit que notre guide de Tikal et nous a fourni de l'information interessante, tout en repondant aux questions de Stephane. Il parlait aussi mieux anglais que notre guide de Tikal, Catherine le comprenait bien.

La visite a dure environs trois heures, nous avons visite la place centrale (les ruines sont etales sur un grand territoire, mais le parc n'emglobe que les ruines importantes). Dans la place centrale, il y avait plusieurs statues construites sous le reine du roi lapin 18 (le nom vient de la date de naissance) qui fut le premier a ne pas detruire les batiments de ces predecesseurs.

Voici un lien vers un recit d'un autre aventurier avec des photos.

Contrairement a Tikal, les sculptures sont tres impressionnantes, car elles sont tres profondes (supposement la pierre de la place est tres malleable quand il est trempe dans de l'eau) et il y a des sculptures sur tout, incluant ce qui est considere comme le plus gros tableau de hieroglyphes, des escaliers qui montent le long d'un temple. Une des sculptures les plus amusantes est celle d'un jaguar qui danse un peu a l'egyptienne.

Apres la visite guidee, nous sommes alles au musee de la sculpture ou des archeologues americains ont reconstruits l'interieur d'un des gros temples. Les Mayas se servaient souvent d'autres temples comme fondation pour leurs impressionantes structures. Cette reproduction etait de taille reelle et etait peinturee rouge comme il l'aurait ete dans le temps. La decouverte de ce temple est decrit dans un National Geographic de 1997. La sculpture la plus impressionante est celle d'un pelican qui doit faire un metre de profond avec de tres beaux reliefs. A notre arrivee au village peu apres, nous avons pris l'autobus pour Antigua pour quitter le lendemain matin a 4h00...

Todo Santos et los Cuchumatanes

Apres nos problemes avec les agences de voyages, Catherine et moi sommes finalement arrives a Todo Santos, un village dans la cordilliere des Chuchumatanes. La vue en se rendant dans la region etait phenomenale, le terrain semblait brise avec de multiples replis et le sol semblait hostile a la culture. La seule chose qui y poussait etait du mais. Ensuite, il y avait les pauvres animaux. Entoures d'herbe, les vaches et les chevaux semblaient beaucoup manger, sans se nourrir correctement. On pouvait voir leurs cotes. Il y avait la un desert de verdure.

Les hommes de la place sont toujours habilles de maniere traditionnelle: ce qui semble comme des pyjamas rouge et blanc avec des chemises lignees rose et blanc avec des collets bleus. C'etait assez particulier parce qu'a chaque village different, les vetements de tous les hommes changeaient. On s'imagine bien les gens de la place qui se rencontre et qui disent:
"Vous portez du rose et blanc, vous devez venir de Todo Santos."

En arrivant au village, nous entendons de la musique affreuse provenant d'une eglise. C'est l'eglise protestante du coin qui vient voler des ames a l'eglise catholique. Apres la deuxieme heure de la douce melodie de la conversion, Stephane envisage se devenir protestant pour les faire taire la musique. Il y a quelques raisons pourquoi ca fonctionne:
- Sans l'eglise protestante, il n'y a pas de musique, pas d'activites pour les jeunes.
- Les protestants n'ont techniquement pas le droit de boire, il sont normalement plus riche (meme si nous ne croyons pas qu'ils arretent reelement de boire).

Apres notre aventure de Pacaya (le volcan), nous avons decide d'eviter de monter les montagnes a pied. Ce n'est pas que nous ne sommes pas en forme, c'est un question d'altitude;) Notre tour de Todo Santos comprenait un trois heures d'equitation. C'est beau sur papier, mais il rester a trouver des chevaux dans un village ou a partir de 3 heures, les hommes commencent a se saouler (il y a de graves problemes d'alcool du entre autre au genocide des Mayas durant les annees 80). Notre guide parle a un cowboy de la place pour nous reserver des chevaux, ce ne sera qu'en soiree que nous aurons une confirmation pour un depart a 6h00 le lendemain. Par apres, nous visitons des ruines sans interets et en retournant vers le village, nous apercevons que tout le monde dans le village est saoul. Un homme est transporte par deux autres a cote de nous avec le visage en sang et un couteau dans les mains. Nous decidons de ne pas passer trop de temps dans la rue... Nous allons prendre deux bieres dans un bar ou nous parlons a un Maya (saoul, evidemment) qui parle francais et anglais qui espere devenir le premier president du Guatemala et nous retournons a notre hotel.

Le lendemain matin, tout le monde est sobre. Nos chevaux sont la et notre cowboy est frais et dispo. Nous avons une belle montee de une heure et demi durant laquelle nous decouvrons que nos sous-estimons les joies d'une paire de fesses sans douleur. Pour la descente, Catherine prefere marcher, car son cheval gourmand aime manger l'herbe, particulierement lorsqu'il descent une cote de 30 degres. Apres le tour des montagnes, nous preparons notre depart avec le dejeuner des champions: oeufs, frijoles et plantins.