Tuesday, July 06, 2004

Todo Santos et los Cuchumatanes

Apres nos problemes avec les agences de voyages, Catherine et moi sommes finalement arrives a Todo Santos, un village dans la cordilliere des Chuchumatanes. La vue en se rendant dans la region etait phenomenale, le terrain semblait brise avec de multiples replis et le sol semblait hostile a la culture. La seule chose qui y poussait etait du mais. Ensuite, il y avait les pauvres animaux. Entoures d'herbe, les vaches et les chevaux semblaient beaucoup manger, sans se nourrir correctement. On pouvait voir leurs cotes. Il y avait la un desert de verdure.

Les hommes de la place sont toujours habilles de maniere traditionnelle: ce qui semble comme des pyjamas rouge et blanc avec des chemises lignees rose et blanc avec des collets bleus. C'etait assez particulier parce qu'a chaque village different, les vetements de tous les hommes changeaient. On s'imagine bien les gens de la place qui se rencontre et qui disent:
"Vous portez du rose et blanc, vous devez venir de Todo Santos."

En arrivant au village, nous entendons de la musique affreuse provenant d'une eglise. C'est l'eglise protestante du coin qui vient voler des ames a l'eglise catholique. Apres la deuxieme heure de la douce melodie de la conversion, Stephane envisage se devenir protestant pour les faire taire la musique. Il y a quelques raisons pourquoi ca fonctionne:
- Sans l'eglise protestante, il n'y a pas de musique, pas d'activites pour les jeunes.
- Les protestants n'ont techniquement pas le droit de boire, il sont normalement plus riche (meme si nous ne croyons pas qu'ils arretent reelement de boire).

Apres notre aventure de Pacaya (le volcan), nous avons decide d'eviter de monter les montagnes a pied. Ce n'est pas que nous ne sommes pas en forme, c'est un question d'altitude;) Notre tour de Todo Santos comprenait un trois heures d'equitation. C'est beau sur papier, mais il rester a trouver des chevaux dans un village ou a partir de 3 heures, les hommes commencent a se saouler (il y a de graves problemes d'alcool du entre autre au genocide des Mayas durant les annees 80). Notre guide parle a un cowboy de la place pour nous reserver des chevaux, ce ne sera qu'en soiree que nous aurons une confirmation pour un depart a 6h00 le lendemain. Par apres, nous visitons des ruines sans interets et en retournant vers le village, nous apercevons que tout le monde dans le village est saoul. Un homme est transporte par deux autres a cote de nous avec le visage en sang et un couteau dans les mains. Nous decidons de ne pas passer trop de temps dans la rue... Nous allons prendre deux bieres dans un bar ou nous parlons a un Maya (saoul, evidemment) qui parle francais et anglais qui espere devenir le premier president du Guatemala et nous retournons a notre hotel.

Le lendemain matin, tout le monde est sobre. Nos chevaux sont la et notre cowboy est frais et dispo. Nous avons une belle montee de une heure et demi durant laquelle nous decouvrons que nos sous-estimons les joies d'une paire de fesses sans douleur. Pour la descente, Catherine prefere marcher, car son cheval gourmand aime manger l'herbe, particulierement lorsqu'il descent une cote de 30 degres. Apres le tour des montagnes, nous preparons notre depart avec le dejeuner des champions: oeufs, frijoles et plantins.

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